L'église face à la souffrance - Daniel Bodolec



1. Considérations générales


La parole de Dieu est une parole de vie, d’espérance, de salut et en même temps, les récits bibliques sont toujours pleins de réalisme : joies et peines s’y côtoient, victoires et défaites, allégresse et larmes. Il n’est pas possible d’évoquer les personnages bibliques sans parler non seulement de leurs brillantes victoires pour beaucoup d’entre eux mais aussi de leurs souffrances. Voici deux exemples tirés de l’Ancien Testament :


Moïse et David


  • Moïse face au cœur endurci des Hébreux ; il fut constamment confronté aux murmures et aux gémissements du peuple, « Je ne puis à moi seul porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. » Le cœur de Moïse fut souvent brisé.

  • David, lui aussi, connut des moments d’extrêmes souffrances pas tant physiques que morales :

  • Trahi et traqué par Saül, contraint d’errer ça et là dans les montagnes et les déserts ; c’était une pression constante que de devoir vivre comme un fugitif.

  • Il pleura toutes les larmes de son corps suite à la mort de son fils Absalom. Ecoutez-le hurler de douleur quand il apprit la mauvaise nouvelle : « Mon fils Absalom, mon fils, mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils… »

  • Il fut écoeuré par l’affaire de sa fille Tamar qui fut violée par l’un de ses demi-frères.

Combien de fois David n’a-t-il pas épanché son cœur devant le Seigneur au travers de ses psaumes : « Mon âme est toute troublée, et toi Eternel ! Jusques à quand ? Reviens, Eternel ! Délivre mon âme ; sauve-moi à cause de ta miséricorde. Je m’épuise à force de gémir ; chaque nuit mon lit est baigné de mes larmes, il est arrosé de mes pleurs. J’ai le visage usé par le chagrin ; tous ceux qui me persécutent le font vieillir. »


Beaucoup de récits bibliques sont donc marqués par des intrigues, des drames, des trahisons, des murmures, des cris de détresse, des larmes abondantes, des cœurs déchirés …


Jésus et Paul


Dans le Nouveau Testament, nous avons l’exemple suprême de Jésus qui allie d’une manière extraordinaire joie, paix et souffrance. N’est-il pas décrit comme « l’homme de douleur habitué à la souffrance » ; ne s’est-il pas dépouillé et humilié, se rendant obéissant jusqu’à la mort ?

Paul, quant à lui, nous parle des coups reçus en raison de sa foi, de ses emprisonnements ; Il dit lui-même qu’il était assiégé chaque jour par les soucis que lui donnaient toutes les Eglises.

Et puis, depuis plus de 2000 ans, les souffrances du peuple de Dieu n’ont pas manqué. Des premiers martyrs de l’Eglise jusqu’aux Huguenots pour arriver aujourd’hui aux chrétiens particulièrement malmenés dans certains pays du monde.

Il est nécessaire de rappeler que les souffrances n’expient pas les péchés. En tous les cas, elles s’accompagnent des encouragements et de la présence du Seigneur : « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés ; L’Esprit du Seigneur est sur moi car il m’a oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour renvoyer libres les opprimés ; voici sur qui je porterai mes regards, dit L’Eternel, sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole ; il n’éteint pas le lumignon qui fume et ne brise pas le roseau froissé… »


Pourquoi ?


De toute évidence, toutes ces souffrances endurées par des générations de chrétiens ne sont pas sans susciter la question : POURQUOI ? Un récent sondage auprès d’enfants allemands posait cette question : « Si vous pouviez voir Jésus, que lui demanderiez-vous ? » 68,5% ont répondu : « je lui demanderais : Pourquoi laisses-tu des mauvaises choses arriver ? »

Pourquoi, dans le chapitre 11 des Hébreux, y a-t-il d’une part ceux qui par la foi vainquirent des royaumes, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, virent leurs morts ressusciter, et d’autre part ceux qui, toujours par la foi, furent livrés aux tourments, subirent les chaînes et la prison, furent lapidés, sciés, torturés ?

Pourquoi Pierre fut-il miraculeusement délivré de la prison alors que Jean-Baptiste y mourut la tête tranchée ?

Pourquoi, dira quelqu’un, ai-je dû naître dans cette famille où enfant, j’ai été abusé sexuellement ? Pourquoi, dira un autre, Dieu a-t-il permis l’accident mortel de mon fils de 20 ans ? Pourquoi ma maladie s’est-elle propagée à une si grande vitesse malgré mes prières pour être délivré ? Pourquoi a-t-il permis à mon mari chrétien de mourir le 11 septembre 2001 dans une des tours du World Trade Center ? Pourquoi ai-je tout perdu, ma maison et mes biens, lors des dernières inondations du sud- est de la France ? Pourquoi ? Pourquoi ?


Nous ne sommes pas encore dans la nouvelle création


Nous trouvons un élément de réponse dans la parole de Dieu : nous ne sommes pas encore dans la nouvelle création ! Dans celle-ci, ni le mal, ni le péché, ni le diable et ses démons, ni la maladie, ni la vieillesse, ni les angoisses n’auront de place. La terre entière souffre jusqu’à aujourd’hui encore du règne de Satan : « j’estime d’ailleurs qu’il y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire à venir qui sera bientôt révélée. Une profonde nostalgie étreint toute la création. Elle attend avec un ardent désir la révélation de la gloire des fils de Dieu. Toutes les créatures aspirent à l’avènement de ce jour où Dieu manifestera la vraie nature de ses enfants. Car jusqu’à ce jour, la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt. Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais par solidarité avec celui qui a failli (Adam), elle vit une existence sans but. Elle garde néanmoins un espoir : elle aussi sera délivrée un jour de son asservissement aux puissances de mort : la tyrannie des perpétuels changements et les décadences inéluctables cesseront, et elle connaîtra la liberté dont les enfants de Dieu glorifiés jouiront. Nous le savons bien en effet : jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création. Tous les êtres soupirent et souffrent dans une sorte de travail de l’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né. Ils ne sont pas les seuls : nous aussi, nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons une certaine tension, car nous avons reçu seulement l’Esprit divin comme acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi, attendons-nous avec patience d’être établis de plein droit fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps. Nous sommes bien sauvés, dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l’objet de notre espérance. Nous attendons la réalisation de nos espérances avec la patience qui persévère en toute confiance.» Romains 8/18-25 (transcription d’Alfred Kuen, Parole vivante.)


Le monde actuel est sous le pouvoir du malin, aussi, faisant encore partie de la création adamique, nous, les chrétiens, subissons au même titre que les incroyants les maux et les drames de la terre, tout en étant néanmoins et fort heureusement dans la main du Dieu fort. Toutefois, même si les enfants de Dieu participent aux souffrances tout autant que les incroyants, il existe cependant une différence de taille : leur foi vivante les amène à adopter un comportement qui élève le Seigneur : « Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca (des larmes), ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche. » Psaume 84/35-39


Deux exemples positifs


Voici deux exemples qui illustrent cette vérité :


1 - Mme Chevaux fut une femme atteinte d’une paralysie quasi-totale lui occasionnant de grandes souffrances physiques l’ayant clouée sur un lit pendant 50 ans. Son témoignage a été rapporté dans un ouvrage écrit par Claise-Lise de Benoît intitulé « mais je te bénirai.» Voici quelques paroles de ce témoignage : « Les Job modernes, s’ils ne sont pas tentés d’accuser Dieu, sont particulièrement vulnérables à la lassitude, au découragement, à la pitié et à la dévaluation de soi, à cause d’un sentiment d’inutilité. Un mal lancinant et continu attaque les réserves de l’être ; l’horrible routine de la douleur permanente peut créer le vertige du « pourquoi moi ? » Seul Dieu comprend ce qu’il juge bon de ne pas encore nous expliquer et il peut engloutir tous nos pourquoi dans celui de son Fils sur la croix. Je prie : « Aide-moi à supporter, à ne pas murmurer. » Quand on ne se cramponne pas au Seigneur, c’est Satan qui agit et avec lui c’est toujours la destruction. Le renouvellement, c’est Jésus qui le donne. Ca ne se fait pas tout seul, c’est un combat de tous les instants. Avec toi Seigneur, je ne me laisse pas obscurcir par ce que je vis, mais éclairer par ce que je crois. Toi qui pour nous veux le meilleur, mon Dieu que ta volonté soit fête ! »


2 – Le prophète Habakuk : « Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture, les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en L’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » L’expression « Toutefois, je veux me réjouir » est extraordinaire, elle marque la victoire du croyant sur l’épreuve quelle que soit son intensité.


Quelqu’un a écrit : « Les victoires de la foi sont de deux sortes : la foi triomphe de l’ennemi ou de l’obstacle, tantôt en le supprimant, tantôt en obtenant la patience et la force nécessaires pour accepter la souffrance et pour se montrer ainsi plus puissante que tout ce que les hommes et les démons peuvent imaginer contre elle ; Et ces victoires sans délivrance apparente ne sont certes pas moins admirables que les autres. »


2. Les souffrances auxquelles les différentes générations sont confrontées :


Les enfants, les adolescents, les jeunes


Un magazine chrétien remarquait ceci : « Que les enfants souffrent n’est pas nouveau. L’histoire est là pour nous le rappeler : mortalité infantile, famines, pauvreté, épidémies, abandons, mauvais traitements nous viennent à l’esprit. Mais les nouvelles formes de détresse des enfants dans le monde, apparues au cours des dernières décennies, se sont multipliées comme des sauterelles. Si le taux de mortalité chez les enfants a baissé, le nombre d’enfants exploités par le travail et le commerce du sexe, les enfants des rues et les enfants victimes de la guerre a considérablement augmenté. »


C’est vrai en Amérique latine, en Afrique, en Asie me direz-vous, mais savez-vous :


  • Qu’en Angleterre le nombre d’enfants prostitués a quintuplé au cours des 7 dernières années.

  • Qu’une étude faite aux Etats-Unis révèle que plus de 6,5 millions de mineurs ayant accès à internet sont touchés par la pornographie.

  • Que les enfants des rues du monde occidental sont aussi souvent le produit de familles désunies. Ils sont victimes de violence et d’abus sexuels.

  • Que les enfants de nos Eglises, chez nous, subissent de plus en plus de pressions à l’école : l’enseignement athée est de plus en plus marqué ; ils souffrent parfois de racket, d’agression et sont salis par les propos de plus en plus indécents de la part de ceux qui les entourent en classe.

Tout cela engendre tant de souffrances ! Que faire pour eux ? « Lève tes mains vers le Seigneur pour la vie de tes enfants » Jérémie 3/19. Les enfants ont de grands besoins spirituels et méritent notre intercession, notre attention, notre main tendue, notre présence, notre considération. Ce ne sont pas des paroissiens de 2ème catégorie.


Les adultes


La souffrance de ceux qui vivent seuls


Parmi eux se trouvent les célibataires, les veufs et veuves, les divorcés. Nombreux sont ceux qui ont peur du regard que les autres portent sur eux. La peur du rejet alourdie d’une forte culpabilité est une réalité très marquée chez beaucoup d’entre eux. De plus, ils peuvent aussi souffrir d’une mauvaise image d’eux-mêmes et cela se traduit par une tendance à se déprécier et à se dévaloriser.


La souffrance au sein du couple


Cela est si vrai quand le conjoint est inconverti. La souffrance est dans ce cas d’ordre spirituel. Et puis, peuvent s’ajouter à cela pour les couples en général les problèmes de caractère, le manque de dialogue, l’amour qui diminue ; comme c’est douloureux quand le fossé se creuse ! Et puis, que dire lorsque pour un couple chrétien, les enfants sont encore inconvertis et s’endurcissent au point de ne plus avoir de relation avec leurs parents ?


Les personnes âgées


Ne souffrent-elles pas trop souvent de solitude, d’un sentiment d’inutilité, de celui d’être encombrantes ? Des chercheurs suisses expliquent que l’appartenance à une communauté religieuse épargne dans une large mesure aux personnes âgées la souffrance de la solitude : « Partager les valeurs et les croyances d’une communauté forte, même lorsqu’on ne peut plus participer physiquement à sa vie, permet de développer et de conserver un sentiment de cohérence et une identité renforcée au cours de la vie et à l’approche de la mort. » N’est-ce pas la merveilleuse réalité de l’Eglise de Jésus-Christ !


3. Quatre conseils aux chrétiens qui souffrent :


Ne vous repliez pas sur vous-mêmes


Efforcez-vous d’aller vers les autres et n’attendez pas que ce soit les autres qui aillent vers vous. Dieu va placer sur votre chemin des « Onésiphore » ; « Onésiphore m’a souvent consolé » écrit Paul. La solution n’est pas dans l’isolement.


Ne vous laissez pas ronger par l’amertume


Quelqu’un a écrit : « L’amertume perturbe gravement les relations avec Dieu. Les humains que nous sommes sont prompts à rendre Dieu responsable de leurs difficultés. Récemment une personne a déclaré : « En ce moment Dieu et moi sommes en froid. Comment Dieu a-t-il pu me traiter de la sorte ? Pourquoi moi ? Que lui ai-je fait pour mériter cela ?... » Finalement, le chemin de la délivrance de l’amertume est celui du pardon ; demandez pardon au Seigneur pour le fait de vous être révolté contre lui parce que les choses n’allaient pas comme vous l’auriez souhaité. Soyez assurés qu’il vous aime et qu’il veut votre bien, même si l’exaucement tarde. D’autre part, pardonnez à ceux qui vous ont offensé de telle sorte que le diable n’ait aucun droit sur votre vie.


Ayez un regard céleste sur votre souffrance


Un pasteur se rendit dans une grande bâtisse en vente en ayant le désir de se la procurer pour des groupes de jeunes chrétiens. Le problème, c’est que le prix était trop élevé et qu’il n’avait pas les moyens d’envisager l’achat. Déçu, il quitta la région où se trouvait le bâtiment. Quelques temps après, le survolant en avion, ce pasteur se dit : « Finalement, vu d’en haut, ce bâtiment n’est pas si grand que cela. » Réalisant que son problème n’avait plus la même importance vu du ciel, il recontacta le propriétaire et finit par acheter la bâtisse. Ce que nous considérons insurmontable avec nos yeux terrestres ne l’est pas aux yeux de Dieu ! L’échelle des grandeurs n’est plus la même vue du ciel !


Choisissez de faire confiance au Seigneur envers et contre tout


Rien ne réjouit autant le cœur de Dieu que de voir ses enfants faire le bon choix en prenant la décision de lui faire une entière confiance car il en est digne.


4. Le service de l’Eglise face à la souffrance :


Le service de l’encouragement


Savez-vous que les marques d’encouragements authentiques et efficaces sont plus rares que nous le pensons. Quelqu’un a dit : "Nous ne recevons jamais trop d'encouragements dans la vie. Notre propre estime n'est jamais assez solide pour que quelqu'un ne puisse y infiltrer un semblant de réconfort ! Les compliments sont des denrées hautement périssables. Leur durée de vie est tellement courte qu'ils ont la fâcheuse habitude de se dissoudre à peine quelques heures après avoir été formulés ! Nous avons donc toujours besoin de compliments fraîchement élaborés !" Soyons des « encourageurs » pour favoriser la guérison intérieure de notre prochain ainsi que son épanouissement dans la foi.


Avez-vous remarqué que dans ce domaine des murs s’élèvent de partout, pour ne pas dire des murailles, des forteresses ? : Il y a le mur du mépris, le mur du jugement hâtif, celui de la supériorité, de l’indifférence, de la routine, du mutisme, de la honte et de la culpabilité…. Un poète serbe a écrit : « De tout ce que l’homme bâtit et réalise, n’est meilleur et n’a plus de valeur que les ponts. » « L’encourageur » dans l’Eglise c’est celui qui renverse les murs destructeurs, et avec ces mêmes pierres, construit des ponts.


Le service de l’écoute


Lors d’une visite effectuée dans une prison, je me suis trouvé face à un détenu qui ne cessait de parler. Je ne pouvais absolument dire quoi que ce soit car il débitait des phrases entières sans jamais marquer de temps de pose. Si la discipline du « parler vite sans jamais s’arrêter » était acceptée aux jeux olympiques, ce monsieur aurait à coup sûr remporté la médaille. Au terme de l’entretien, qui s’était résumé en un long monologue, le détenu me remercia très chaleureusement de l’avoir si bien consolé. Mais comment ai-je pu le consoler sans prononcer un seul mot, me suis-je dit ? Finalement, l’évidence s’imposait à mon cœur : je l’avais écouté ; cette simple écoute valait probablement des tonnes de paroles. Tant que les amis de Job se sont contentés de l’écouter, ils se sont révélés être de bons consolateurs ; dès lors qu’ils ont ouvert la bouche, ils ont été pour lui « des consolateurs fâcheux. »


Le service de la compassion


William Booth disait : « il nous faut une Eglise pleine de compassion pour ce monde.» John Wesley de son côté affirmait : « Fais tout le bien que tu peux, par tous les moyens possibles, dans tous les lieux possibles, chaque fois que tu en as la possibilité, à tous les gens possibles, aussi longtemps que tu le pourras. » Accomplissons une multitude de choses pour les autres, même si elles nous semblent minimes, comme si elles étaient essentielles, car le Seigneur nous observe. Même un petit verre d’eau donné à l’un de ces plus petits, c’est comme si nous le donnions à Jésus. « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. » Jacques 1/27.


Le service de l’intercession


Trouver un homme qui intercède est d’une importance capitale pour le Seigneur : « Il n’y a personne qui invoque ton nom, qui se réveille pour s’attacher à toi. » Esaïe 64/6 ; « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point » Ezéchiel 22/


Même le monde dit avoir besoin de nos prières : « Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, et invoque ton Dieu ! » Jonas 1/6.


Les habitants de Sodome et Gomorrhe étaient loin de s’imaginer qu’un homme plaidait leur cause devant Dieu pour leur salut. Oh ! Que toutes les villes du monde entier, toutes les familles de la terre aient «leur Abraham» les arrosant de leurs constantes prières pleines de miséricorde et de foi.


Faisons-nôtres les paroles de Samuel : « Loin de moi la pensée de pécher contre L’Eternel en cessant de prier pour vous ! » (1 Samuel 12/23).


Conclusion :

Comment un sauveteur en mer peut-il entendre un cri de détresse quand des centaines de personnes se baignent et chahutent en même temps ? L’un d’entre-eux répond à cela : « Je n’ai jamais eu à me le demander, j’ai toujours immédiatement reconnu le cri de détresse du nageur en perdition. » Dieu entend la voix de celui qui souffre. « Quand un malheureux crie, L’Eternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. » Psaume 34/7.

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